Cette organisation, certifiée biologique, regroupe des producteurs de tisanes, thés et confitures et possède actuellement sa propre usine de transformation, ainsi que plusieurs unités d’ensachage.
Présentation et historique
Meru Herbs est une entreprise issue d’un projet de développement agricole au travers de l’irrigation dans une région semi aride située à 200 km de Nairobi, dans les contreforts du Mont Kenya (District de Tharaka). Ce projet d’irrigation (de Ng’uuru Gakirwe) a été conduit avec l’appui du diocèse catholique et de la coopértaion italienne. Il a permis la construction d’un barrage sur la rivière Kitheno et l’adduction d’eau pour plus de 350 paysans.
Meru Herbs a ensuite été initié pour assurer de nouveaux revenus plus importants aux paysans et permettre ainsi l’autonomie du projet d’irrigation (maintenance, paiement de l’eau,...). Un projet d’exportation de carcadé (fleurs d’Hibiscus) a ainsi vu le jour avec CTM altromecato dès 1992.
Initié pour permettre aux paysans de diversifier leur production (ils se concentraient sur du millet et du sorgho trés résistant à la sécheresse) le projet a permis aux paysans de produire de nombreux légumes et fruits améliorant ainsi grandement la sécurité alimentaire de la région. L’agriculture biologique a été mise en place dès le début du projet pour obtenir des produits de meilleure qualité et pour préserver l’environnement.
Meru Herbs possède par ailleurs sa propre usine de transformation et plusieurs unités d’ensachage.
Impacts du commerce équitable et projets collectifs
90% des ventes sont réalisées à l’exportation et 100% des ventes sont faites dans le circuit équitable.
Les producteurs sont payés au kg de carcadé frais. Complétés par les autres productions (camomille et citronnelle), cette activité dégage un revenu mensuel supplémentaire qui représente le double du revenu agricole moyen. Ces revenus permettent le plus souvent la construction et la rénovation des maisons, de payer les frais scolaires et les frais de santé.
Les bénéfices générés par Meru Herbs sont réinjéctés dans le projet d’irrigation et dans la construction de nouveaux bâtiments (salles de travail pour les confitures,...) mais aussi des infrastructures collectives : un hôpital et plusieurs dispensaires ont pu être construits pour fournir médicaments et soins.
La politique en faveur des femmes permet à ces dernières d’accéder à des postes à responsabilité, à rémunération égale avec les hommes.
Des formations à l’informatique permettent aux dirigeants de se familiariser avec les nouvelles techniques de communication.
Date de mise à jour des données : Mai 2011