L'union européenne poursuit son travail de libéralisation en cherchant à supprimer les droits de douane sur les importations venant de l’UE et à limiter la marge de manœuvre des États "partenaires" africains concernant leur politique commerciale.
Cette stratégie s'opère tout azimut pour compenser l'enlisement des négociations de l'OMC et multiplie des traités de libre échange avec des pays (accords bilatéraux) ou des ensemble sous régionaux (multilatéraux).
En décembre 2014, le Conseil des ministres des Affaires étrangères européens s'est prononcé sur la signature d’un accord de « partenariat économique » (APE) entre l’Union européenne (UE), les 15 États de la CEDEAO (Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest) et la Mauritanie.
Malgré les interpellations de la société civile européenne et africaine, malgré le refus de certains états afircains de signer, l'UE poursuit son travail de libéralisation en cherchant à supprimer 75% des droits de douane sur les importations venant de l’UE et à limiter la marge de manœuvre des États africains concernant leur politique commerciale.
Artisans est membre du collectif francais contre les APE qui vise à informer les citoyens sur la conduite de ces négociations (voir aussi le TAFTA et le CETA) et à faire pression sur les eurodéputés pour empêcher la signature de ces accords :