Le commerce équitable a pour objectif de remettre l’humain au cœur du commerce et permet aux travailleurs d’obtenir des conditions de travail décentes. Pour s’en assurer, il faut revenir à la définition du commerce équitable : « […] Il contribue au développement durable en offrant de meilleures conditions commerciales et en garantissant les droits des producteurs et des travailleurs marginalisés, tout particulièrement au Sud de la planète. […] ». Et si l’on doutait encore, il faut s’attacher à entrer dans le détail des principes pour mesurer ces liens directs :
Parmi les 10 principes du commerce équitable, on retrouve, en plus des critères commerciaux, des critères sociaux qui garantissent de meilleures conditions de travail. Ces critères sociaux se basent principalement sur les conventions de l’Organisation Internationale du Travail (OIT). Beaucoup d’organisations proposent également des bénéfices sociaux complémentaires qui vont au delà des lois minimales et parfois des conventions internationales (plans d’épargne ou de microcrédit, congés maternité, assurance santé, formations, etc.).
Contrairement aux entreprises qui considèrent ces normes comme des contraintes et en font donc des « options », les acteurs de commerce équitable les considèrent comme un objectif central. Ainsi, les systèmes de garantie du commerce équitable s’attachent à évaluer et vérifier l’effectivité de l’application de ces principes dans les organisations, voire sur l’ensemble de la filière.