Une croissance importante centrée surtout sur les produits alimentaires
Face au dérèglement climatique, les consommateur·trices sont de plus en plus nombreux·ses à prendre conscience de l’impact de leur consommation quotidienne sur la planète et agissent par des achats plus responsables. En 2018, le commerce équitable a enregistré une croissance exceptionnelle de 22% atteignant 1.276 milliard d’euros de ventes. Les ventes de produits équitables issus des filières internationales ont progressé de 17% et celles, plus récentes, issues des filières de commerce équitable françaises ont cru de 34%. Ces dernières représentent désormais 34% des ventes totales du secteur. Le panier annuel moyen a triplé en 6 ans et représente 19 euros.
Les produits issus du commerce équitable sont à 97% des produits alimentaires, et les 3% restant se répartissent entre l’artisanat, le tourisme, les cosmétiques, le textile et les fleurs.
Une accélération des conversions en bio grâce au commerce équitable
Le commerce équitable garantit des prix rémunérateurs et une meilleure répartition des richesses permettant aux producteur·rices d’investir dans des modes de production plus respectueux de l’environnement comme l’agriculture biologique ou l’agroforesterie. Pour les consommateurs et consommatrices, des produits labellisés équitables et bio offrent une double garantie de qualité et de respect des producteurs et de l’environnement. En 2018, la part des références de produits commerce équitable portant également le label bio est de 84 % pour les filières internationales, et de 47% pour les filières françaises.
L’engagement des jeunes : l’équitable juste après le climat
D’après un sondage OpinionWay pour Max Havelaar France, 79% des jeunes sont prêts à s’engager pour soutenir le commerce équitable. En effet, les valeurs du commerce équitable sont très présentes chez les jeunes. A la question « quelles sont - selon vous - les priorités ? » les 15-25 évoquent en premier lieu la lutte contre le changement climatique (47%) mais également des préoccupations humaines et sociales. Environ un tiers des interviewés cite le respect des droits humains fondamentaux (36%), suivi de la nécessité́ d’offrir des conditions de travail décentes pour tous (32%), et le fait de payer un prix plus juste aux producteurs agricoles et protéger les petits producteurs (31%).